On est régi par toutes sortes de lois, écrites ou non. Dès la naissance, on apprend à sourire ou pleurer pour obtenir ce qu’on veut. On comprend vite que la façon la plus rapide d’arriver à ses fins, c’est de pleurer. Ça a beau être désagréable pour tout l’monde, avouons que c’est efficace! Pourtant, combien de parents s’appliquent des années durant à enseigner aux enfants à prendre leur mal en patience. Ils leur expliquent qu’il faut tâcher de se comporter de façon agréable avec les autres, si on veut se faire des amis, des alliés. Surtout si on a espoir qu’ils fassent partie de nos vies à long terme. C’est vrai qu’en y pensant bien… Qui a envie de s’entourer de gens négatifs, marabouts, grognons, tricheurs, menteurs, manipulateurs, criards, pis chiâleux? Alors en quête de sagesse, on s’applique à analyser nos pensées et à tourner notre langue 7 fois avant de parler. On doit s’assurer que les mots qui vont sortir de notre bouche seront à la fois le reflet de nos idées, tout en étant convenables de mention. Mais il faut maîtriser ‘’la chose’’, sans pour autant y consacrer notre authenticité! Je comparerais ça à un genre de liberté conditionnelle. Intelligence? Diplomatie? Tact? Peut-être. Mais n’est-ce pas aussi un frein à la libre expression? Les artistes, eux, créent en laissant libre cours à leurs émotions primaires. Il semble qu’elle serait là, la clé de l’Art. Serait-ce ici la mutation du ‘’ pleurer pour arriver à ses fins’’? Certains le croient. Mais l’expression artistique, quelle qu’elle soit, se cueille quand elle est mûre. Telle qu’elle est, sans atténuation, ni retenue! Alors, pourrait-on affirmer que seuls les artistes connaissent vraiment ce qu’est la liberté? Les autres étant soumis aux milliers de contraintes extérieures et aux rationalisations sociales de leur entourage. C’est en écrivant ces lignes que je réalise toute l’importance de tendre la main à l’artiste caché en chacun de nous! Moi, je m’amuse à créer des guirlandes de mots pour partager mes pensées. Et vous?
Jtouchpresk
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